Publié dans Economie

Centrale solaire - AXIAN Energy consolide sa présence en Zambie

Publié le lundi, 20 octobre 2025

Le groupe AXIAN Energy, acteur panafricain de la transition énergétique, vient de franchir une étape majeure dans son expansion continentale avec l’acquisition de la centrale photovoltaïque «Bangweulu Solar PV », d’une capacité installée de 54,3 MWp, au District de Kafue, dans la province de Lusaka, en Zambie. L’opération, finalisée le 16 octobre 2025, permet  à AXIAN Energy de détenir 85,6 % des parts, le reste (14,4 %) étant conservé par l’«Industrial Development Corporation Zambia Ltd » (IDC). 

 

Cette centrale, installée sur 52 hectares, est estimée produire environ 87 GWh annuels, ce qui correspond à l’alimentation de quelques 82.500 foyers selon les données du projet. Le financement a été assuré en partie par l’«International Finance Corporation » (IFC) et lz, dans le cadre du programme « Scaling Solar » de la Banque mondiale, destiné à stimuler rapidement des projets solaires compétitifs dans les pays en développement. 

Pour l’économie zambienne, l’arrivée d’un investisseur privé panafricain comme AXIAN vient renforcer l’attractivité du secteur des énergies renouvelables et pourrait créer des effets de retombées positives, entre autres l’amélioration de la fiabilité de l’approvisionnement électrique, un soutien à la diversification de la chaîne énergétique, et potentiellement une baisse des coûts à moyen terme grâce à une production renouvelable. Comme l’a souligné le directeur général, Benjamin Memmi, « Nous écrivons un nouveau chapitre de notre histoire avec l’acquisition de cette nouvelle centrale en Zambie (…) Nos ambitions restent inchangées : améliorer concrètement la vie des communautés, soutenir l’inclusion énergétique et stimuler des opportunités de développement dans les territoires ». Cette déclaration souligne l’axe social-économique que l’entreprise souhaite conjuguer à l’investissement énergétique.

Cadre favorable

Sur le plan économique, cette transaction illustre plusieurs dynamiques importantes de la transition énergétique en Afrique. D’une part, elle traduit une montée en puissance des capitaux privés africains dans les infrastructures énergétiques renouvelables, ce qui atténue la dépendance aux combustibles fossiles importés et peut renforcer la résilience énergétique nationale. D’autre part, elle permet à la Zambie dont le réseau dépendait majoritairement de l’hydroélectricité et qui fait face à des risques associés (sécheresses, fluctuations de production) d’élargir son bouquet électrique avec l’énergie solaire. En investissant dans une usine capable de générer 87 GWh/an, AXIAN Energy contribue non seulement à la réduction des émissions de CO2, mais aussi à la création d’un cadre économique favorable : emplois locaux durant la construction et l’exploitation, effet multiplicateur sur les fournisseurs et les services connexes, et meilleure stabilité des coûts d’énergie. 

 

Pour Madagascar et les autres pays de la région, cette opération peut jouer un rôle dans l’intégration des énergies renouvelables dans la stratégie de développement économique, l’ouverture à des modèles d’investissement innovants et partagés, et l’alignement sur les objectifs de développement durable. Toutefois, il conviendra de surveiller la structure tarifaire dans le contrat d’achat d’électricité (PPA) conclu avec le fournisseur national zambien, la manière dont les retombées économiques locales seront partagées et la qualité de l’intégration au réseau national. « La transition énergétique ne se résume pas à poser des panneaux : elle doit générer des bénéfices tangibles pour les populations et l’économie locale », commente un expert africaniste de l’énergie. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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